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Diogène de Sinope ou l’anti-social de Jean-Manuel Roubineau

Lisant Diogène l’anti-social de Jean-Manuel Roubineau paru en 2020 et lu en décembre 2022, je viens de découvrir un philosophe grec qui a eu un parcours de vie assez atypique.

Né d’une famille aisée au 4ème siècle avant J.-C. à Sinope (Turquie actuelle, ndlr), il a pourtant vécu dans différentes catégories sociales : citoyens, métèques à esclave en passant par la mendicité. Ce philosophe représente l’école cynique. Il est connu pour ces dérives comportementales : masturbation en public, vivant de rien…

Il se moque de tout excepté la vertu qui vise à se rapprocher de la nature. D’où la représentation du chien pour représenter ce cynisme (en grec Kinos : chien). Il s’oppose ainsi aux conventions et aux normes sociétales considérées comme une entrave à la liberté. C’est pourquoi, il vise l’autosuffisance pour ne pas subir les changements exogènes.

Pour lui, la richesse est futile et dérisoire considérée comme un leurre auquel l’homme ne doit pas se fourvoyer. D’où sa fameuse réplique à Alexandre le Grand : « ôte toi de mon soleil ».

Également une phrase connue de Diogène est :


« Que fait donc Diogène avec une lanterne ?

Se disaient des Dandys à l’élégant maintien. Messieurs, je cherche un homme, et de mon œil lent terne je n’en vois pas. »

— Diogène

Qui pourrait représenter ce personnage de nos jours ?
A – Philippe Catherine
B- Michel Onfray
C – Pierre Rabhi

Propos recueillis par Aude Debloos

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