Fashion,  Mode

Marie-Chantal Zeganadin (Les Audacieux) : « J’ai dû défiler aux côtés de Naomi Campbell, Linda Evengelista et Karen Mulder ! »

infos-reportages.— Marie-Chantal Zeganadin, qui est-elle et quel est son univers pour les plus curieux ?

Marie-Chantal.— Mon Univers sont les voyages. D’abord Paris, ville Lumière… Culturelle et son chic Parisien que j’adore. Il y a également l’Asie avec sa culture spirituelle et ses divinités… Son raffinement et ce sens inné de la parure. La littérature et la bande dessinée qui enrichissent mon imaginaire telles que Tolstoï d’Anna Karénine,  Yukio Mishima,  la BD tels les auteurs Milo Manara, Jean Giraud Moebius et Jean Dufaux, qui subliment les Femmes.

Quelles formations avez-vous suivi pour devenir créatrice de mode ?

Pour devenir une créatrice de mode, j’ai suivi une formation chez ESMOD Guerre Lavigne en 1989 et la Chambre syndical de la Mode à Paris. Acquis en 1989, date où nous avons défilé lors de la commémoration du bicentenaire de la Révolution française (Paris Match) sous la tour Eiffel en Blanc (Bleu/Blanc/Rouge) avec l’école ESMOD, j’étais en retard et les policiers m’ont fait passer, sans mon badge, sur la place du Trocadéro pour que j’accède au backstage, et au défilé de Jean-Paul Goude. J’ai appris toutes les bases techniques de l’architecture d’un vêtement en un an et demi. Pour le reste, je l’ai acquis sur le » tas » en autodidacte…

Comment est né le projet « Les Audacieux » ? Et pour quelle raison avoir choisi ce nom ?

Le projet « Les Audacieux » est né de divers collaborations entre des associés audacieux, pertinents et ingénieux, artistes et créateurs d’entreprises. « Les Audacieux », car nous sommes conquérants et avant-gardistes dans un monde plutôt au ralenti. Je souhaite créer un défilé innovant alliant les nouvelles technologies et la mode hyper féminine et Audacieuse que je conçois… Et raconter des histoires avec une mise en scène dansée… Peut-être un jour avec des robots ! Le premier robot humanoïde est en cours d’élaboration par une société japonaise reste encore très onéreux. Appel aux investisseurs qui peuvent nous soutenir.

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En décembre dernier, nous vous avons suivi lors d’une vente privée au Pavillon Ledoyen.Quel était votre ressenti ?

En effet, en décembre 2016 nous avons organisé une vente privée suivi d’un défilé au Pavillon Ledoyen dans le cadre des Happy Mercredy de Michel Soyer. J’adore ce lieu prestigieux à deux pas des Champs-Élysées et Michel Soyer permet aux artistes de se sublimer en peu de temps, grâce aux événements qu’il organise pour la création et les artistes.

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Comment trouvez-vous vos inspirations ?

Je trouve mes inspirations à travers les Hommes que j’aime et les femmes « Audacieuses »…

Quelles ont été vos créations les plus marquantes en 2016 ?

La robe « Sari « soie avec un plissé devant est un modèle emblématique des « Audacieuses ». Il reprend l’esprit du « Sari » traditionnel indien que je décline en mini jupe, mi-longue et version longue ainsi que le top « Sari » soie, dos nu inspiré de corsages chinois. Les robes ultra courte en soie doublée soie.

L’année 2017 vient de commencer, quels sont les prochains rendez-vous ?

Des sites de e-Commerces et des boutiques de créateurs pour accroître notre diffusion et j’espère un beau défilé innovant, avec une mise en scène structurée et étudiée qui éblouissent en mai 2017. À suivre…

Dans votre métier de créatrice, avez-vous des anecdotes à nous faire partager ?

J’ai eu des missions épiques dans le Sentier et durant la haute couture… J’ai habillé des mannequins pour Gianni Versace (Bio.), lorsqu’il était de ce monde, au Ritz, il y a très longtemps, et comme un mannequin était absent durant la répétition, j’ai dû défiler en répétition avec le modèle sur un cintre au milieu de Naomi Campbell (Instagram), Linda Evengelista (Instagram), et Karen Mulder (Gala). J’avais un peu honte… !!! Mais avec du recul, c’était plutôt « fun » !!!

Enfin, quel message adresseriez-vous à tous ceux passionnés de mode et de création ?

Être passionné c’est la base, élaborer une vraie stratégie de communication et de diffusion et surtout trouver les moyens financiers, s’entourer de collaborateurs bienveillants, solides et influents, car la création de Mode représente des investissements conséquents dont il faut mesurer l’impact… Beaucoup de créateurs mais peu d’élus …

Propos recueillis par Benjamin Rémon avec Jonathan Tessier
Images Benjamin Rémon, Jonathan Tessier, Alexandre Legrand et Les Audacieux

Co-founder of infos-reportages • Photographer based in Paris •

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